Marc André Sirois

Ottawa, Ontario
Participant à l’Étude sur la santé Ontario depuis février 2012

Selon vous, quels sont les problèmes les plus importants pour la santé des Canadiens?

Il y a un manque d’éducation parmi les Canadiens, et les gens ne reçoivent pas les bons soins au bon moment.

Je pense que les gens devraient cesser de consulter le Dr Google et rechercher les soins appropriés au moment opportun.

Les hôpitaux devraient être utilisés en dernier recours. Je pense que beaucoup de salles d’urgence au Canada sont remplies de gens qui n’ont qu’un rhume ou une entorse à la cheville.

Ce n’est pas les ressources qui manquent, c’est la façon dont on y a accès qui est en cause.

Pourquoi avez-vous décidé de participer à l’Étude sur la santé Ontario?

Ma femme et moi avions des inquiétudes au sujet de la qualité de mon sommeil et on m’a demandé de participer à une étude sur le sommeil. J’ai porté le moniteur et, après un mois, j’ai eu de mauvais résultats. De mauvaises habitudes de sommeil peuvent nuire à votre vie de nombreuses façons.

Avez-vous vécu une expérience personnelle avec le cancer ou d’autres maladies chroniques?

Oui, j’en ai eu beaucoup!

J’ai eu quelques épisodes de cancer de la peau, ainsi que de l’arthrite et de la douleur chronique.

Si vous pouviez changer une chose concernant les soins de santé dans votre collectivité, qu’est-ce que ce serait?

Les médecins de famille ont besoin d’être libérés de certaines obligations afin de pouvoir passer plus de temps avec leurs patients. S’ils pouvaient déléguer certaines tâches à d’autres membres de l’équipe de soins de santé, peut-être pourraient-ils consacrer plus que les cinq minutes allouées à chaque patient!

Avez-vous appris quelque chose de nouveau sur vous-même après avoir participé à cette étude?

L’Étude sur la santé Ontario envoie régulièrement des communications contenant des liens vers des sources d’information et des ressources qui m’ont appris beaucoup, notamment des renseignements pertinents à mon propre diagnostic d’apnée du sommeil.

Les chroniques sur la santé dans les bulletins de nouvelles du soir sont trop brèves. Avec la progression de maladies et d’affections chroniques complexes, les Canadiens ont besoin de plus d’information, d’être mieux mis en contexte, et de voir plus de visages et de faits!

Que diriez-vous à un autre Canadien qui envisage de participer au Projet de partenariat canadien Espoir pour demain?

Il peut être difficile de faire confiance dans le monde d’aujourd’hui, mais je dirais à tous les participants au PPCED et aux Canadiens de faire confiance au processus scientifique. Les scientifiques du PPCED font du bon travail, ils font une différence sur le plan de la santé et il est valorisant de prendre part à ce processus.

Nous devons continuer à y participer à plus long terme pour qu’il ait un impact; en attendant, profitons des petites avancées et des gains modestes.