Des Canadiens ordinaires peuvent aider à déterminer les causes du cancer et des maladies chroniques

Affichés mars 8, 2012

Le project de partenariat canadien Espoir pour demain, qui compte actuellement plus de 200 000 participants, permet aux Canadiens de contribuer à une étude d’envergure

TORONTO, le 8 mars 2012 – Le Canada a d’excellents antécédents dans le domaine de la recherche de pointe en santé – des pionniers comme Frederick Banting, qui a découvert l’insuline, ou Norman Bethune, qui a mis au point le premier service mobile de transfusion sanguine, en sont des exemples impressionnants. Or, la possibilité d’améliorer la santé des générations futures s’offre également aux Canadiens ordinaires – et plus de 150 000 d’entre eux le font déjà grâce au projet de partenariat canadien Espoir pour demain. Cette étude à long terme sur la santé de la population aidera les chercheurs à mieux comprendre les causes du cancer et d’autres maladies chroniques, et l’on continue d’inviter les Canadiens à y participer dans de nombreuses régions du Canada.

Un récent sondage1 donne à penser que les Canadiens souhaitent ardemment comprendre les causes du cancer et connaître les façons de le prévenir. Environ la moitié des Canadiens croient qu’ils peuvent personnellement jouer un rôle dans la prévention du cancer en adoptant des habitudes de vie saines, mais ils veulent aussi jouer un rôle actif, au-delà des dons et de la collecte de fonds, afin d’aider les chercheurs à mieux comprendre les causes du cancer. Environ le tiers des Canadiens estiment qu’il faut recueillir davantage d’information au sujet des causes du cancer afin de le prévenir plus efficacement.

« Le projet de partenariat canadien Espoir pour demain rassemble des Canadiens et des Canadiennes ordinaires et le milieu de la recherche dans le but de s’attaquer à certaines des questions les plus complexes sur le cancer et les maladies chroniques, affirme l’honorable Leona Aglukkaq, ministre de la Santé du gouvernement fédéral. Cet effort de collaboration, qui s’inscrit dans le cadre d’une stratégie nationale de lutte contre le cancer que notre gouvernement appuie activement, est un important exemple d’un projet élaboré au Canada qui démontre qu’il est possible de travailler tous ensemble au bénéfice de la santé des générations futures. »

Le Partenariat canadien contre le cancer, organisme national chargé de diriger une stratégie coordonnée de lutte contre le cancer au pays, est la principale source de financement pour le projet de partenariat canadien Espoir pour demain. Cette étude repose sur la participation de milliers de Canadiens qui divulguent de l’information au sujet de leur état de santé et de leur mode de vie une ou deux fois par année tout au long de leur vie adulte. La collecte, l’étude et la comparaison de ces données permettent aux chercheurs d’étudier et de comprendre les constantes et les tendances régionales, nationales et internationales. Cette information aidera les chercheurs à déterminer les raisons pour lesquelles certaines personnes sont atteintes du cancer ou d’autres maladies chroniques, comme le diabète et les maladies cardiaques et pulmonaires, alors que d’autres ne le sont pas.

Les Canadiens âgés de 35 à 69 ans peuvent participer au projet de partenariat Espoir pour demain par le truchement des études régionales suivantes : La VOIE atlantique, le BC Generations Project, l’Étude sur la santé Ontario, CARTaGENE au Québec ou le Tomorrow Project en Alberta.

Kathy Giles, qui habite près de Fredericton, au Nouveau-Brunswick, prend part à cette étude parce qu’elle a été touchée personnellement par le cancer. En effet, ses deux enfants ont été atteints du cancer et son père a succombé à cette maladie. « On sait tous que le tabac est mauvais pour la santé. On sait qu’il faut manger mieux. On sait qu’il faut se soumettre à des tests de dépistage régulièrement. Mais est-ce suffisant?, demande-t-elle. Il reste encore beaucoup à découvrir sur les causes du cancer et sur les raisons de son apparition ».

« En dépit de tout ce que nous avons appris ces dernières années au sujet du cancer et des autres maladies chroniques, il reste encore beaucoup à comprendre. Ce que les gens mangent, leur niveau d’activité, leur lieu de résidence et de travail, et comment ces variables interagissent et évoluent au cours de leur vie sont autant d’exemples de renseignements clés qui peuvent nous être utiles, indique Alison Spaull, directrice exécutive du projet de partenariat canadien Espoir pour demain. Au fil du temps, cette étude aidera les chercheurs à déterminer les raisons pour lesquelles certaines personnes sont atteintes du cancer ou d’une maladie chronique tandis que d’autres ne le sont pas. Cela est essentiel afin de guider les efforts de lutte contre ces maladies et d’atténuer leur impact à l’avenir. »

Pour en savoir davantage au sujet des études régionales, veuillez consulter espoirpourdemain.ca.

À propos du projet de partenariat canadien Espoir pour demain
La plus vaste étude du genre à être menée à ce jour au Canada, le projet de partenariat canadien Espoir pour demain offre la possibilité d’aider les chercheurs à mieux comprendre ce qui cause le cancer et les maladies chroniques au sein de la population canadienne. En recueillant pendant de nombreuses années des renseignements sur l’état de santé et le mode de vie d’un grand nombre de personnes provenant de divers milieux, dans différentes régions, cette étude permettra de constituer un vaste répertoire des antécédents de santé et de mode de vie des participants à des fins d’étude et d’analyse. Un peu partout au pays, les Canadiens âgés de 35 à 69 ans peuvent participer à cette étude en s’inscrivant, selon leur région, auprès de La VOIE atlantique, du BC Generations Project, de CARTaGENE au Québec, de l’Étude sur la santé Ontario ou du Tomorrow Project en Alberta. Le projet de partenariat canadien Espoir pour demain est entièrement financé par le secteur public, qui fournit, entre autres, 42 millions de dollars par l’entremise du Partenariat canadien contre le cancer, son plus important bailleur de fonds actuel et l’organisation nationale responsable d’une stratégie coordonnée de lutte contre le cancer partout au pays. De plus, plusieurs bailleurs de fonds régionaux, notamment la BC Cancer Foundation, l’Alberta Cancer Foundation, l’Alberta Cancer Prevention Legacy Fund, géré par Alberta Innovates – Health Solutions, l’Ontario Institute for Cancer Research et Génome Québec, ont investi 57 millions de dollars. Pour plus de renseignements, veuillez consulter le site Web espoirpourdemain.ca.

À propos du Partenariat canadien contre le cancer
Le Partenariat canadien contre le cancer est un organisme financé par le gouvernement fédéral et investi du mandat d’accélérer la lutte contre le cancer au bénéfice de tous les Canadiens. Il collabore avec des spécialistes du cancer, des représentants gouvernementaux et des organismes d’aide aux patients et aux survivants, y compris la Société canadienne du cancer et le Réseau canadien de lutte contre le cancer, pour mettre en œuvre la première stratégie pancanadienne de lutte contre le cancer. La vision du Partenariat consiste à être un catalyseur permettant de prévenir le cancer, d’améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de cancer, de réduire le risque de décès liés au cancer et d’accroître l’efficacité de la lutte contre le cancer au Canada. Pour plus de renseignements, consulter www.partnershipagainstcancer.ca/fr/. Le Partenariat est également le moteur derrière le portail vuesurlecancer.ca, une communauté en ligne qui offre aux Canadiens des renseignements sur le cancer, des services et des ressources.


1Du 13 au 16 octobre 2011, la firme Harris/Decima a mené un sondage téléphonique auprès de 1 007 adultes canadiens âgés de 18 ans ou plus. Un sondage d’un échantillon de cette taille présente une marge d’erreur de 3,1 %, 19 fois sur 20.