BIEN et CHARM: Comment l’alimentation, l’activité physique et l’environnement influencent la santé

Affichés septembre 9, 2025

Affiche illustrée de l’étude BIEN/CHARM. Elle montre un quartier avec des maisons, des immeubles, des arbres, des cyclistes, des piétons et un autobus. Un agrandissement met en évidence une collecte d’échantillon biologique, avec le texte soulignant comment notre lieu de vie, travail, culture et alimentation influencent notre santé.

Ce que nous mangeons, comment nous bougeons et où nous vivons peuvent avoir des répercussions importantes sur notre santé.

CanPath a lancé deux sous-études, BIEN et CHARM, afin de nous aider à mieux comprendre la santé et le bien-être des Canadiens et les facteurs qui les influencent. Les participants à CanPath aident les chercheurs à découvrir de nouvelles informations qui favorisent une vie plus saine et des résultats plus équitables en matière de santé pour tous.

Qu’est-ce que BIEN ?

Nous sommes ravis que la plus grande étude canadienne sur l’alimentation et l’activité physique ait commencé ! Financée à hauteur de plus de 1,8 million de dollars par les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), l’étude BIEN (abréviation de BIENfaits importants des environnements nutritionnels) mobilise à nouveau les participants des cohortes régionales de CanPath. 

BIEN examinera comment l’apport alimentaire et le comportement en matière d’activité physique sont influencés par les caractéristiques de l’environnement alimentaire et du quartier chez les participants à CanPath dans les dix provinces canadiennes. Les participants seront invités à remplir des questionnaires détaillés sur leur alimentation et leur activité physique, à fournir des rapports sur leur alimentation et leur activité physique au cours de l’année écoulée, ainsi qu’à répondre à des questionnaires sociaux et environnementaux. Cette participation permettra de créer l’un des ensembles de données les plus riches de ce type. 

« Au Canada, nous disposons de données contemporaines limitées sur l’apport alimentaire », explique la Dre Rachel Murphy, co-chercheuse principale de l’étude BIEN. « BIEN est unique car elle inclura des données détaillées sur les habitudes alimentaires et l’activité physique d’un grand nombre de participants dans toutes les provinces. » 

En coulisses, l’étude représente des années de préparation et de collaboration entre les cohortes régionales : 

« La portée d’une étude nationale comme BIEN est énorme et nécessite une coordination importante », note Ellen Sweeney, gestionnaire de projet chez la VOIE atlantique. « Même avec l’infrastructure solide de CanPath et des cohortes régionales, le lancement d’une étude de cette envergure nécessite des années de planification, des protocoles détaillés et un alignement constant sur des objectifs communs. C’est le travail invisible et quotidien en coulisses qui rend ces étapes possibles. » 

Qu’est-ce que CHARM ?

L’étude CHARM (abréviation de Caractériser l’Hétérogénéité des Apports alimentaires chez les populations Représentant des Milieux exclus par une analyse multidimensionnelle) s’appuie sur l’étude BIEN. 

CHARM ajoutera aux données recueillies par BIEN grâce à la collecte d’échantillons de sang et de selles, en mettant particulièrement l’accent sur les populations souvent exclues de la recherche en santé, telles que les personnes à faible revenu, peu instruites et vivant dans des zones rurales. 

Les participants à l’étude BIEN qui s’inscrivent à l’étude CHARM seront invités à fournir un échantillon de sang et de selles. Cet échantillon sera prélevé dans les deux semaines suivant la fin d’un rappel alimentaire de 24 heures. 

« CHARM s’appuie sur BIEN en collectant des échantillons de sang et de selles et en mesurant le métabolisme », explique la Dre Murphy. « Ensemble, BIEN et CHARM permettront de créer une plateforme de données qui pourra être utilisée pour répondre à toute une série de questions sur l’alimentation et la santé et éclairer l’élaboration de politiques de santé publique efficaces. »  

Pourquoi est-ce important ?

Des études ont montré qu’il existe un lien entre une mauvaise qualité de l’alimentation et le développement de certaines maladies chroniques. Une mauvaise qualité alimentaire n’affecte pas tout le monde de la même manière : les personnes issues de certaines communautés, telles que celles ayant un niveau d’éducation et un revenu faibles, ou celles qui sont victimes de discrimination, déclarent souvent avoir une alimentation de moindre qualité. 

Avec l’étude CHARM, nous cherchons à comprendre comment l’identité et l’environnement façonnent l’apport alimentaire et influencent la santé métabolique, en mettant particulièrement l’accent sur les populations souvent exclues de la recherche en matière de santé, afin de combler des lacunes importantes dans les connaissances. 

« Accepter de participer à ces projets n’est pas un engagement anodin », déclare Travis Hrubeniuk, du Manitoba Tomorrow Project, qui a piloté l’étude. « Mais l’impact de cet engagement sera significatif et durable. Une meilleure compréhension de la manière dont l’alimentation, l’activité physique et l’environnement de vie affectent la santé peut influencer tout, des politiques gouvernementales à la façon dont le Canada sera construit à l’avenir. »  

Et pour les participants, la valeur est évidente. 

« Ces études ne sont possibles que grâce au dévouement et à l’engagement des participants », explique Gabriel Hayman, membre du personnel de soutien à la recherche chez la VOIE atlantique. « Chaque personne qui y participe joue un rôle essentiel dans l’avenir de la recherche en santé publique au Canada. » 

Et maintenant ?

Les participants peuvent être invités à prendre part à BIEN par l’intermédiaire de leur cohorte régionale et, s’ils sont admissibles, un groupe plus restreint sera également invité à se joindre à CHARM. Si vous participez à l’une des cohortes régionales de CanPath, surveillez votre boîte de réception pour recevoir votre invitation. 

Pour les chercheurs, BIEN et CHARM généreront une ressource de données sans précédent. Les données devraient être mises à la disposition des chercheurs agréés dans les années à venir. Les chercheurs peuvent s’abonner au bulletin d’information de CanPath pour être les premiers informés de la publication de nouveaux ensembles de données. 

Les chercheurs pourront utiliser les données BIEN et CHARM de nombreuses façons. L’un des premiers projets examinera comment les types de points de vente alimentaires situés à proximité du lieu de vie et de travail des gens, tels que les restaurants fast-food, les épiceries et les restaurants avec service à table, peuvent influencer leur alimentation. De telles informations peuvent aider à élaborer des politiques qui favorisent un environnement alimentaire plus sain et facilitent l’accès de tous à des choix nutritifs. 

Remerciements

Les études BIEN et CHARM bénéficient du généreux soutien financier des Instituts de recherche en santé du Canada, qui leur ont accordé une subvention de plus de 1,8 million de dollars, ainsi que de Genome British Columbia, qui leur a versé 200 000 dollars supplémentaires. 

Elles sont dirigées par la Dre Rachel Murphy de l’Université de la Colombie-Britannique. La Dre Murphy est professeure agrégée en nutrition, métabolisme et prévention du cancer au sein de la population. 

Il y a trois co-chercheurs principaux.  

  1. La Dre Sharon Kirkpatrick, de l’Université de Waterloo, est diététicienne agréée et professeure, spécialisée dans les habitudes alimentaires et l’évaluation nutritionnelle. 
  1. La Dre Jennifer Vena, de Cancer Care Alberta, est directrice scientifique du projet Alberta Tomorrow et se concentre sur les facteurs comportementaux liés à la prévention du cancer et des maladies chroniques dans les études démographiques. 
  1. Le Dr Parveen Bhatti, de l’Université de Colombie-Britannique, est un scientifique émérite du BC Cancer Research Institute qui utilise des biomarqueurs pour déterminer comment les facteurs professionnels, environnementaux et liés au mode de vie influent sur le risque de cancer

La Dre Alexandra Pepetone, de l’Université de Colombie-Britannique, est responsable du projet de recherche BIEN, et Alyssa Milano, du Cancer Control Research Centre du BC Cancer, est responsable du projet de recherche CHARM.  

Pour plus d’informations, veuillez contacter :
Megan Fleming
Agente des communications et de l’application des connaissances
Partenariat canadien pour la santé de demain (CanPath)
info@canpath.ca