Les Canadiens aident à trouver des réponses à des questions difficiles concernant les causes du cancer
Plus de 100 000 Canadiens (et le nombre continue de croître) participent au projet de partenariat canadien Espoir pour demain
Après avoir perdu son père et plusieurs amis, décédés du cancer, Mary O’Neill, nouvelle retraitée ayant fait carrière principalement dans les domaines de l’éducation et de la politique, cherchait des réponses. Pourquoi certaines personnes finissent-elles par avoir un cancer et d’autres pas? Comment pourrait-on prévenir la maladie à la base?
Ses questions ont incité Mary à se joindre à une étude qui, grâce à la participation de nombreuses autres personnes comme elle, aidera les chercheurs à mieux comprendre les causes du cancer et d’autres maladies chroniques. Elle était l’une des premières personnes à faire partie du projet de partenariat canadien Espoir pour demain. Aujourd’hui, il y a plus de 100 000 Canadiens participant dans de nombreuses régions du pays.
« Il est incroyablement significatif que nous ayons atteint ce nombre repère de participants, dit Mary. Au moment où je me suis jointe au projet, j’ai pensé que c’était une occasion fantastique de participer à une étude de grande envergure qui demandait très peu de temps. Aujourd’hui, ce grand nombre de participants ne fera qu’ajouter à l’importance de l’étude. »
Le projet de partenariat canadien Espoir pour demain s’appuie sur la participation de Canadiens ordinaires comme Mary, qui sont d’accord pour divulguer des renseignements concernant leur santé et leur mode de vie tout au long de leur vie adulte. Recueillies de façon anonyme, ces données permettront aux chercheurs d’examiner et de comprendre, au fil du temps, les tendances qui peuvent nous aider à répondre à certaines des questions les plus difficiles concernant les causes du cancer et d’autres maladies chroniques.
« Si ma participation aide quelqu’un à éviter un cancer dans l’avenir, cela vaut chaque minute », dit Mary.
La participation de Mary au projet de partenariat canadien Espoir pour demain se fait par le truchement d’une des cinq études régionales, soit The Tomorrow Project de l’Alberta. Les autres sont La VOIE atlantique, BC Generations Project, l’Étude sur la santé Ontario et CARTaGENE au Québec. Même si chaque étude comporte des exigences d’admissibilité, en général, les personnes de 35 à 69 ans peuvent participer.
« Grâce au projet de partenariat canadien Espoir pour demain, les Canadiens apporteront une contribution importante à ce qui est connu internationalement au sujet du cancer et d’autres maladies chroniques », dit Alison Spaull, directrice exécutive du projet de partenariat canadien Espoir pour demain. Elle ajoute : « Leur simple don d’information donnera des résultats pendant les décennies à venir. Au bout du compte, ils aident leurs voisins, leurs enfants, leurs petits-enfants et les autres participants. »
Le projet de partenariat canadien Espoir pour demain est entièrement financé par le secteur public, qui fournit, entre autres, 42 millions de dollars provenant du Partenariat canadien contre le cancer, son plus important bailleur de fonds actuel et l’organisation nationale responsable d’une stratégie coordonnée de lutte contre le cancer partout au pays. De plus, 57 millions de dollars ont été investis par des bailleurs de fonds régionaux, notamment la BC Cancer Foundation, l’Alberta Cancer Foundation, l’Ontario Institute for Cancer Research et Génome Québec.
Pour en apprendre davantage au sujet du projet de partenariat canadien Espoir pour demain, visitez le site http://espoirpourdemain.ca/.